Les résultats du baccalauréat sont l’occasion d’évoquer une récompense instaurée par le fondateur du Puteaux résidentiel et équitable, Charles Ceccaldi-Raynaud.
Celui-ci avait instauré la prise en charge intégrale, sans avance de frais à consentir des récipiendaires auprès des autoécoles de la ville, pour tout bachelier avec mention ou tout titulaire d’un diplôme avec mention.
Un étudiant n’ayant pas passé son permis et ayant obtenu une licence avec mention pouvait donc également bénéficier de cette prise en charge intégrale, comme un diplômé d’une formation professionnelle.
Qu’en est-il aujourd’hui?
Aujourd’hui les lauréats avec mention peuvent solliciter une prise en charge plafonnée à 610 Euros et perceptible après avoir fait l’avance des frais aux auto-écoles.
Les plus modestes parmi ce public méritant, sont donc lésés. Une mère de famille me confiait avoir dû emprunter la différence pour aider sa fille.
Une titulaire d’un bac professionnel avec mention me dit son dégoût de n’avoir pu bénéficier du dispositif au motif que les bacs professionnels n’étaient pas considérés par le nouveau dispositif. Cette absurdité lui a été couchée par écrit, dans un courrier.
Quant à la récompense liée à la notion de mérite républicain, avec laquelle certains élus, comme Monsieur Grébert, semblent fâchés, elle doit être renforcée à l’heure où le fait d’avoir son bac n’est plus qu’une formalité.
La ville de Cannes encourage ainsi davantage les bacheliers Mention Très Bien par l’ attribution d’une bourse de 6000 Euros pour leurs futures études, la ville de Courbevoie a instaurée une réception particulière reprise en année préélectorale par la ville de Puteaux pour cette mention particulière.
La création de bourses à destination des étudiants a également marqué la mandature de Charles Ceccaldi-Raynaud, reçu premier au concours de commissaire de police et docteur d’état en droit, avant d’être reçu à l’ENA, qui connu lui aussi en son temps, les difficultés de financement.
Dans la même optique, il ne semble pas conforme au principe d’égalité républicaine de facturer aux parents le coûts des activités périscolaires non facultatives alors que plusieurs villes des Hauts de Seine, bien moins riches que Puteaux, ont opté pour la gratuité pour tous. On peut citer Colombes, Clamart, Neuilly…
On arguera que les plus modestes pourront faire la queue au CCAS et porter le poids d’une faveur simulée. Ils auraient pu aussi bénéficier d’une priorité d’ordre républicaine, gratuitement et sans dérogation, dans une ville qui ne regarde pas aux dépenses pour le loisir ou la communication.
Le journal municipal a doublé de volume, sans recours au financement publicitaire, pour un contenu informatif relativement maigre.
En ce sens, il y a une réelle différence de priorités entre la gestion du précédent Maire, et l’actuelle mandature.
La vitalité associative de la ville de Puteaux est quant à elle un élément positif qui confirme la forte envie d’implication des citoyens pour leur ville.
Une vague d’énergies citoyennes arrive!
Marie-Sophie Mozziconacci
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