Quel point commun peut-on souligner entre Joëlle Franchi-Ceccaldi, qui a jugé bon de modifier son nom pour se faire élire, et Christophe Grébert, qui s’intronise meilleur opposant de celle-ci, sans néanmoins avoir fait aboutir un seul dossier en 7 ans?
Une faculté de désinformation, et une usurpation constante du travail ou des initiatives des autres et une chute réelle de popularité. Madame Franchi-Ceccaldi a perdu 2000 voix en un an. Ce fait est incontestable.
Monsieur Grébert qui ne pouvait se prévaloir du soutien du PS, les instances départementales n’ayant procédé à aucune investiture, enregistre une régression malgré ses agitations.
L’un comme l’autre espéraient, par leur désinformation putride, tuer dans l’oeuf une initiative de la jeunesse putéolienne. Mais cette jeunesse n’a cure de leurs suggestions. Elle est persévérante et ne se laisse nullement impressionner par un veau d’or.
1-La désinformation
Prenons la désinformation. Monsieur Grébert n’a cessé de dénigrer mes recours en annulation, en allant jusqu’à écrire que j’aurais fait des fautes dans le dépôt de ma liste en 2014, et en présentant systématiquement ma liste comme étant celle d’une autre personne. Le Tribunal Administratif, comme le Conseil d’Etat ont l’un et l’autre conclu à l’irrégularité de la liste FN. Ma liste était parfaitement régulière, mon colistier n’ayant jamais signé le formulaire du FN, comme une expertise en signatures, l’a confirmé.
Malgré le premier jugement du Tribunal Administratif, Monsieur Grébert a continué dans sa mauvaise foi perverse. Il a fallu attendre les conclusions du rapporteur public du Conseil d’Etat pour qu’il modifie sa version des faits, et laisse entendre qu’il aurait été « du bon côté ». Il convient ici de rappeler que seul Stéphane Vazia, ancien élu PS, a porté son concours à l’aboutissement de ma requête en annulation. Le seul à défendre la tenue d’un scrutin régulier, ce fut lui. Prenons symétriquement le cas de Madame Joelle Franchi-Ceccaldi.
Celle-ci a attendu l’annulation de son élection irrégulière pour condamner les manoeuvres du FN, après avoir soutenu par écrit, au tribunal administratif, comme au Conseil d’Etat que la liste du FN était parfaitement régulière et sans jamais s’étendre sur la négligence de ses services qui ont fourni le même jour à la même heure, la même attestation à deux listes différentes sans émettre la moindre réserve. Les mensonges éhontés et la volonté de dénigrement de Monsieur Grébert et Madame Franchi-Ceccaldi sont symétriquement identiques sur ce point.
Que dire de Madame Franchi-Ceccaldi qui selon le Canard Enchaîné, s’était inventé un grand-père carthaginois pour justifier 5, 5 millions d’Euros non déclarés? Que son imagination est débordante ou que son sentiment d’impunité est unique? Une femme qui ment ainsi à un juge d’instruction peut-elle ne pas mentir aux électeurs?
2/ L’usurpation
Prenons l’annulation du règlement intérieur. Là encore, la présentation de Monsieur Grébert est totalement fantaisiste. A aucun moment il n’a saisi le Tribunal Administratif des irrégularités du Règlement Intérieur. Seuls deux conseillers l’ont fait. Chronologiquement je fus la première, suivie un an après par Stéphane Vazia.
Dans sa présentation des faits, Monsieur Grébert s’arrange pour laisser entendre que cette annulation est de son fait. Le jugement cite pourtant le nom de M.Vazia et non celui de M. Grébert.
Monsieur Grébert fait beaucoup de bruit autour des résultats des autres, pour laisser entendre qu’il en est à la source. C’est la mouche du coche. Madame Franchi-Ceccaldi quant à elle, s’attribue des « idées » ou « mesures » qui n’émanent en aucun cas de sa personne ou de son équipe. Elle s’est même attribuée la profession de notaire, qu’elle n’a jamais exercée.
Prenons l’installation du Conseil des Sages, initiative de la liste Puteaux en Mouvement en 2014, présentée sans vergogne dans son courrier aux personnes âgées comme sa propre initiative par Madame Franchi-Ceccaldi.
Prenons le Street Art, mesure présentée uniquement dans le programme de la liste Union Républicaine pour Puteaux de Charles Ceccaldi, ou la piétonistation de la rue Jean Jaurès, usurpée à la fois par Monsieur Grébert et Madame Franchi-Ceccaldi et émanant, toujours, de la liste « Union Républicaine pour Puteaux ».
Prenons la mutuelle municipale que je fus la seule à proposer, dès 2014, et à nouveau en 2015. Et la liste serait bien longue. Nous initions, elle usurpe.
3/ Le détournement de suffrages
Par leurs rumeurs, Monsieur Grébert, comme Madame Franchi-Ceccaldi colportent des allégations portant atteinte à l’honneur d’autres candidats.
La liste que j’ai audacieusement conduite était composée à 50% de jeunes de moins de 25 ans, dont les parents sont de nationalité étrangère, qui ne sont aucunement représentés dans la majorité. Le benjamin de la liste a eu 18 ans cette année.
La liste putéoliens incarnait l’innovation sociale. Elle n’a pas pu déployer les moyens de communication suffisants pour diffuser ce programme, et expliquer la cause réelle de l’annulation, travestie par les usurpateurs. Elle n’a pu contrer la désinformation inepte dans les dernières heures de la campagne.
Ce fait, les électeurs le comprennent d’ eux-mêmes, et cela ne présage aucunement de l’avenir.
Nous sommes fiers de ce premier pas dans les circonstances données.
Ceux qui n’ont rien conquis n’ont eu ni échec, ni victoire. Ils ont été placés. Un temps. Les autres ont conquis, pas à pas.
L’éclat éphémère d’un veau d’or
Rien ne nous aura été épargné : menaces, calomnie, vol de tracts, tentatives d’achat de certains colistiers…
Les délits sont nombreux, si nombreux qu’ils ne sont pas tous cités ici.
Que Madame Franchi-Ceccaldi, aujourd’hui 65 ans, qui dût attendre plus de 55 ans pour assurer la gestion en intérim de la ville de Puteaux après le vote à main levée de 35 personnes, suite aux problèmes de santé de son prédécesseur, sans lequel elle ne serait rien à ce jour, pas même conseillère municipale, ne comprenne pas la prise de risque de jeunes audacieux peut se concevoir.
Que Madame Franchi-Ceccaldi n’ait à son actif que la désinformation pour maintenir 28% des inscrits à sa solde confirme une réelle fragilité. La réalité, c’est que 70% des inscrits ne votent pas en sa faveur. Moins d’un électeur inscrit sur trois (1/3) soutient sa politique.
Que Monsieur Grébert conforte Madame Franchi-Ceccaldi par son incapacité à faire aboutir les dossiers est un constat factuel. Il n’a pas même été en capacité de faire reloger sa colistière expulsée. C’est une autre liste qui s’en est chargée. Celle-là même qu’il met tant d’ardeur à dénigrer. Lui s’est contenté de la prendre en photo avec ses cartons pour qu’on parle de lui dans le Parisien. Inversement, j’ai permis le relogement de plusieurs familles, que les services de la Mairie laissaient sans solution malgré leur détresse.
Persévérer dans la recherche de la justice
J’ai obtenu une annulation à laquelle aucun des candidats ne croyait, pour permettre à une partie de la population, non représentée, d’avoir une liste, et tout simplement montrer que cette majorité n’est pas au dessus du droit.
La République, c’est aussi l’égalité de traitement devant la justice. En ce sens, avoir dénigré cette annulation, c’est avoir non seulement porté atteinte à l’honneur de l’institution judiciaire, mais également au principe fondateur d’égalité.
Les mois prochains confirmeront que notre initiative était outre louable, salutaire pour les putéoliens. Ces procédures ne coûtent pas un centime aux putéoliens. Elles concernent le candidat, et non le Maire, de ce fait la ville ne peut en aucun cas prendre en compte les frais de justice.
La calomnie a éclaboussé des personnalités innocentes comme Dominique Baudis. Mais ceux qui furent à l’origine de ces bruits ont disparu de la scène politique. Il faut laisser le temps au temps.
La délivrance est proche. Les contempteurs sont en sursis. La justice ne fait exception de personne.